Terres obsidiennes

de Guillaume Noury
Sombre et profonde entre tes mains 
Cette pierre d’obsidienne
Roule. Le soleil se tourne et la nuit vient
Derrière l’opaline, une autre lumière s’éveille
Et sourd s’ouvre
Ce monde qui t’appartient

Texte d'Amélie Samson
Cover terres obsidiennes- guillaume noury- galerie triangle

Réalité bascule, et tout est à l’inverse

Elle vit dans tes souvenirs
Electrise ton pouls
Tu plonges en eaux premières
Descends à la racine et remontes jusqu’au cou
Et quand le sang bat lourd, de tourner tout s’arrête

Ces flots sont le brasier d’un sentiment dual

Retour vers Prométhée comme un élan vital
Noirs et blancs face à face, et au milieu l’infime
Tu écris par la brume, la ligne des récifs
Dans lesquels tu t’abîmes

L’image est un inverse que tu maîtrises jamais

L’allusion se trouble quand l’illusion se crée
Traverse les figurines et panse en implorant
Ces maux qui autrefois te façonnèrent enfant

L’écume brise et reprend

Comme les mots sur la page
Comme la photo sauvage
Un instant vole et rend

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Le photographe
Guillaume Noury

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Portrait Guillaume Noury- ©Nathalie Champagne- galerie triangle

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