Les fleurs de cimetière

de Sarah Witt
Son corps est parsemé d’une myriade de grains de beauté. Cette mosaïque brune est la partie visible d’une maladie génétique rare et héréditaire : Xeroderma
Pigmentosum. Elle se traduit par une extrême sensibilité de la peau à la lumière.
Cover série Sarah Witt- les fleurs de cimetière

Commes les fleurs des champs

Certaines de ces tâches irrégulières sont des lésions qui peuvent se transformer en cancer de la peau. La fréquence d’apparition de tumeur cutanée est 4000 fois plus
élevée chez les personnes porteuses du gène Xeroderma. Cette anomalie génétique touche plus particulièrement les populations du Maghreb et du Moyen-Orient.
Comme les fleurs des champs, ces fleurs de peau se nourrissent des rayons du soleil. En Algérie, sur sa terre natale, on les surnomme les fleurs de cimetière.

Se protéger pour vivre

Se protéger la peau, les bras, les mains, les jambes, est devenu un quotidien. Elle porte des vêtements amples, des étoffes et des tissus qui permettent de bloquer les
rayons du soleil. L’été, son visage est protégé par un large chapeau et elle choisit toujours la place à l’ombre. Ma mère a appris à se méfier du soleil, et à ses côtés,
ma famille a adopté les mêmes gestes.

Entre une mère et sa fille

Ce travail photographique autour d’un gène héréditaire prend la forme d’un dialogue familial entre une mère et sa fille, comme un message d’espoir face à la maladie.

Accrochez des histoires…

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La photographe
Sarah Witt

Un doux mélange de pudeur et de délicatesse se fond dans les photographies de Sarah et reflète sa personnalité. Ses images sont vivantes, poétiques et abordent des thématiques complémentaires qui nous permettent une forme d’évasion tout en se plongeant dans des sujets passionnément intimes.
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