Description
Ce 9 janvier 2019, c’est titubant que je pousse la porte d’entrée de cette clinique qui sera mon refuge pour les trois semaines à venir. À l’heure où j’écris ces mots, voilà plus de quatre ans que je n’ai pas touché à une goutte d’alcool, cette drogue dure dont la dépendance, une fois installée, est plus forte encore qu’à l’héroïne. Ce doux poison que l’on peut se procurer à chaque coin de rue, dans chaque bistrot ou chaque épicerie et qui tue chaque année 41 000 personnes en moyenne sur notre territoire.