Description
“Le corps de ma mère est parsemé d’une myriade de grains de beauté. J’ai toujours été fascinée par le charme et la grâce singulière de ces petites taches brunes. Mais pour ma mère, celles-ci sont avant tout dangereuses et intimement liées à la mort.
En Algérie, son pays d’origine, on les surnomme les « fleurs de cimetière ». Et pour cause : elles cachent une maladie génétique rare et héréditaire, Xeroderma Pigmentosum, qui se traduit par une sensibilité extrême à la lumière. Comme les fleurs des champs, ces fleurs de peau se nourrissent des rayons du soleil, et dégénèrent en cancer si elles ne sont pas retirées. Cette anomalie génétique touche particulièrement les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. (…)”