Nicolas Serve
D’une sensibilité exacerbée, Nicolas nous plonge dans son univers et sa vision du monde avec beaucoup de sincérité et d’émotion. La frontalité avec laquelle il aborde les sujets se ressent dans ses photographies toujours réalisées avec une maitrise parfaite de l’image et de l’écriture.
En 2014, il réalise une enquête photographique sur la résurgence des bidonvilles de banlieue parisienne, soixante ans après que les premiers immigrés venus d’Algérie se soient installés dans ces baraquements insalubres où les Roms ont désormais pris leur place. Ce travail marque le début d’un intérêt croissant pour la place de l’image dans la mémoire collective. Après avoir assidûment couvert l'élection présidentielle de 2017 pour divers titres de presse, il entame des projets documentaires à propos de l’impact du climat et de la géographie sur la spiritualité et la foi des populations. Ces travaux l’ont emmené aux États-Unis mais également en Corse et sont enrichis de son, de vidéo et de texte. Son parcours de vie l’a également amené à travailler sur une série plus personnelle. Le 9 janvier 2019, il est entré en cure de désintoxication pour se séparer de l’alcool qui prenait une place démesurée dans sa vie. Éthanol raconte cet épisode de sa vie au travers d’images prises sur le vif, à l’instinct, dans une narration où brutalité et intimité se mêlent pour créer un univers à la frontière du rêve et du vécu. Ce travail a fait l’objet d’une exposition lors de l’édition 2020 du festival Circulation(s).
Alors que sa pratique de la photographie se développe, il tend vers une esthétique où l'intime se mélange au documentaire pour créer le récit le plus immersif possible et proposer ainsi au spectateur une vision certes parcellaire, tronquée de la réalité, mais dans une approche honnête et sans fard où l'imaginaire rejoint le réel.
Alors que sa pratique de la photographie se développe, il tend vers une esthétique où l'intime se mélange au documentaire pour créer le récit le plus immersif possible et proposer ainsi au spectateur une vision certes parcellaire, tronquée de la réalité, mais dans une approche honnête et sans fard où l'imaginaire rejoint le réel.
2023 - ARLES GALERIE TRIANGLE- Série ETHANOL
2021 - COPENHAGEN PHOTO FESTIVAL / FINALISTE PRIX MENTOR - Série ETHANOL.
2020 - CIRCULATION(S) - Série ETHANOL.
2019 - MÉDIATHÈQUE DE FORBACH - Réstitution d’une résidence de quatre mois à Forbach, série STEP-BACH.
2015 - OFF DU FESTIVAL D’AVIGNON - Série Bidonvilles d’Hier et d’Aujourd’hui.
2014 - FESTIVAL LA RUE DE L’AUMÔNE VIEILLE S’ÉVEILLE - Série POLITIC(S).
2021 - COPENHAGEN PHOTO FESTIVAL / FINALISTE PRIX MENTOR - Série ETHANOL.
2020 - CIRCULATION(S) - Série ETHANOL.
2019 - MÉDIATHÈQUE DE FORBACH - Réstitution d’une résidence de quatre mois à Forbach, série STEP-BACH.
2015 - OFF DU FESTIVAL D’AVIGNON - Série Bidonvilles d’Hier et d’Aujourd’hui.
2014 - FESTIVAL LA RUE DE L’AUMÔNE VIEILLE S’ÉVEILLE - Série POLITIC(S).
Coup de 💜
Submergé
Nous adorons la simplicité des éléments de cette photographie et les émotions qu’elle nous propose. Entre la prière, la résilience, l’abandon, le jeu, la noyade ou la consécration… Nous l’avons ainsi sélectionnée comme emblème de notre exposition à Arles en juillet 2023
Les séries de Nicolas Serve
Éthanol est le témoignage touchant d’un photographe, ancien addict, racontant son parcours en cure de désintoxication. Une série sincère, brute, vraie, émouvante, qui met en lumière les défaillances d’une société malade.
Ethanol
Ce 9 janvier 2019, c’est titubant que je pousse la porte d’entrée de cette clinique qui sera mon refuge pour les trois semaines à venir. À l’heure où j’écris ces mots, voilà plus de quatre ans que je n’ai pas touché à une goutte d’alcool, cette drogue dure dont la dépendance, une fois installée, est plus forte encore qu’à l’héroïne.
Les autres photographes de la galerie
Guillaume Noury
L'univers de Guillaume, atteste d'une grande sensibilité et d'une grande douceur. Ses images, souvent très contrastées et exclusivement en noir et blanc, pour celles que nous présentons, ont une lumière d'une beauté abrupte.
Bastien Anguiano
Son approche 100% argentique, la surimpression ou encore le noir et blanc, font du travail de Bastien un monde à part, où le temps s'est arrêté. L'ensemble est rempli de douceur, de souvenirs d'enfances, de songes et de rêves.
Dana Tentea
Grâce à un parcours atypique, Dana a une approche de la photographie qui lui est propre. Beaucoup de force, de singularité et de douceur se dégagent de ses images.
Son approche photographique lui permet de prôner à la fois avec douceur et justesse des sujets sociaux culturels divers allants de la place de la femme dans la société à l'impact que l'homme a sur la nature.
Son approche photographique lui permet de prôner à la fois avec douceur et justesse des sujets sociaux culturels divers allants de la place de la femme dans la société à l'impact que l'homme a sur la nature.
Emmanuel Jacques
L'univers d'Emmanuel est teinté de références picturales et cinématographiques. Il construit ses images avec la lumière les décors et les mises en scène, nous permettant alors de nous immiscer dans un monde à part entre la photographie et la peinture.