CHANGE l'exposition de la Galerie Triangle à Arles
Venez découvrir notre exposition éphémère du 1er au 14 juillet au 65* quai de la Roquette à Arles.
En plein cœur du quartier de la roquette, ce lieu unique est à 2 pas du Rhône, à 3 pas du nouveau pont d’Arles, à 4 pas du Théâtre.
Une exposition sur le changement climatique au cœur d'Arles
7 artistes,
1 sujet commun
Sept artistes sont mis à l’honneur lors de l’exposition CHANGE.
Six histoires, constats et regards différents réalisés aux quatre coins du monde, sur des événements liés au changement climatique.
Pensée comme un travail commun, cette exposition tente de mettre de la poésie dans un constat alarmant.
Mélange de photographies, de collages et d’installation, elle est construite à la manière d’un journal intime documentaire.
Théo Giacometti
Collectif Phosphore (Sarah Witt & Matthieu Fares)
Dana Tentea
Nicolas Serve
Maxime Riché
Tobias Canales
Le changement climatique via 7 regards et sensibilités.
“Le soleil s’écrase, il frappe à notre porte, il nous assoit, nous rend malades, nous dessèche, cache-toi et CHANGE. À nos frontières il désertise, à nos vacances il détruit tout. Les éléments s’affolent, se déchainent, avertissent, punissent, déversent leur puissance indéniable, nous rendent tout petit, tout petit que nous sommes. Ils nous survivront, mais toi… CHANGE
J’étouffe. Ta beauté suprême ne suffit plus à nous convaincre, nos petites habitudes, nos grands coups de gueule, nos larmes inaudibles, nos angoisses permises. Nous suffis-tu alors ? CHANGE
Et si dans un élan cet espoir nous revient, qu’on laisse devant nous un destin un peu viable. Différent, obligé, comme un vase cassé dont les failles deviennent sa beauté destinée, comme une envie commune de tout reconstruire, d’éradiquer les monstres qui pourrissent un ensemble. On a prouvé quelques fois qu’on en était capable, le sera-t-on encore ? Puis toi, CHANGE.”
CHANGE
Tobias Canales est allé dans les villages désertés d’Espagne. Une série argentique entièrement en noir et blanc. On y ressent la chaleur, la sécheresse et ces étés étouffants. Dans ces villages où le temps semble s’être stoppé, pour toujours.
Le collectif Phosphore nous raconte comment les îles méditerranéennes s’approvisionnent en eau potable, une aberration écologique sous l’emprise d’une pression économique. Une série tout en poésie qui souligne la richesse de cette denrée rare.
Maxime Riché a réalisé une série sur la ville de Paradise en Californie, ravagée par les flammes en 2018, tuant alors 86 personnes en moins de 4h. Le photographe s’est rendu sur les lieux en 2020 et 2021 pour rencontrer ceux qui rebâtissent leur “paradis” dans un lieu maintenant profondément inhospitalier.
Théo Giacometti se demande “ Pour qui chanteront les sirènes ? ” avec la montée des eaux en Camargue, engloutissant avec elle des souvenirs, des métiers, des maisons, des routes et un futur oublié.
Nicolas Serve rentre dans l’intimité du documentaire, grâce à un travail sur les tornades fait au long cours, des photographies exposées en exclusivité pour Arles, faisant le parallèle entre les catastrophes météorologiques et intérieures détruisant tout sur leurs chemins.
Dana Tentea nous parle de l’histoire de ces femmes au Maroc qui cultivent des roses pour soutenir leur indépendance, financière et culturelle, alors que la sécheresse s’installe de plus en plus souvent.
“Pour qui chanteront les sirènes ?” de Théo Giacometti ainsi que “Paradise” de Maxime Riché font l’objet de livres photographiques en précommande du 1ᵉʳ au 14 juillet 2024.
Le film photographique “Pour qui chanteront les sirènes?” réalisé par la Galerie Triangle sera présenté lors de la Nuit de l’année le samedi 6 juillet à Arles.
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Accrochez des histoires
Galerie Triangle est une galerie de photographie d'art équitable, égalitaire et responsable.
“Accrochez des histoires”, car notre marque de fabrique, c’est de mettre en valeur nos photographes et leurs séries grâce aux histoires qu’elles racontent. Nos photographes ce sont de vraies pépites, ils sont régulièrement publiés dans les plus gros journaux de France, ils écrivent des livres, exposent, ils sont émergents et méritent une vraie place dans le milieu.
Chez nous, toutes nos photographies sont numérotées et vendues en édition limitées. Elles sont imprimées par des laboratoires du Sud-ouest, de plus la mise sous cadre est aussi réalisée à la main localement par des maîtres artisans d’art.
La galerie a fait le choix d’intégrer des valeurs d’équité en rémunérant justement ses photographes à hauteur de 50% des bénéfices, ainsi que des valeurs égalitaires qui permet d’avoir une parité irréprochable quant à la diffusion des photographes hommes et femmes. D’ailleurs la galerie compte autant de photographes hommes que femmes.
Pour consommer de l’art, bourré de valeurs et qui en prendra un peu plus au fil du temps.